Je ne sais pas pour vous mais les mois de mars et d’avril ont été très chargés, raison pour laquelle je n’ai pas eu le temps d’écrire un seul billet. J’ai reçu de nombreuses requêtes de nouveaux clients et réalisé quelques tests de traduction qui ont été pour les uns positifs, et pour un d’entre eux, négatif. je tiens à préciser que j’effectue volontiers des tests pour des clients potentiels car je n’ai, pour des raisons de droits d’auteur et de confidentialité, pas le droit de partager des traductions réalisées pour d’autres clients.
J’ai donc un client qui, je n’ai pas peur de le dire, n’a pas été satisfait de la qualité du travail réalisé, c’est un fait rare, mais pas impossible. Je n’ai pas partagé son avis, et bien qu’ayant démontré à ce dernier que ma traduction n’avait rien à se reprocher, avec des arguments clairs et justifiés, il n’a rien voulu entendre et notre collaboration s’est arrêtée après ce premier contact.
Les experts du marketing vous diront que c’est là où vous devez déployer tout votre charme afin de ne perdre en aucun cas ce client, par exemple en lui proposant de réduire la facture, en lui offrant une traduction gratuite ou en lui envoyant des chocolats, mais, au fil des années, j’ai compris que je ne pouvais pas satisfaire TOUT le monde. Surtout dans notre métier où nous ne rencontrons que très peu de clients physiquement et où notre réputation est littéralement tout ce que nous avons, le traducteur court le risque de devenir l‘« esclave » du client.
J’aime que mes clients se sentent écoutés mais je pense que la base d’une collaboration réussie est une confiance et un respect mutuels que certaines personnes/entreprises pensent pouvoir contourner en « menaçant » d’aller voir ailleurs.
Je tenais pour cela à rédiger ce court billet, surtout dédié aux jeunes collègues qui débutent dans le métier : ne vous méprenez pas, si vous cédez aux caprices d’un client potentiel dès le début et que vous faites des concessions qui n’ont pas à être, il s’attendra à encore plus et ce sera la carotte ou le bâton. Prenez votre métier au sérieux et défendez votre travail si vous estimez que les remarques/critiques du client ne sont pas justifiées. Mieux vaut avoir peu de clients avec lesquels on s’entend bien et qui vous respectent, que beaucoup de clients dont la moitié ne valorise pas votre travail !
À bon entendeur, salut !
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